Brigitte Fournier-Valette a créé une sculpture originale pour le tournoi deParis 2008, oeuvre d'art sponsorisée par la société RécitSproque.
L'artiste vous parle du Trophée RécitSproque du Tournoi de Paris :
"Le point de fondement de cette sculpture est tout d'abord le Yin et Yang. Ma vitalité créatrice s'est consacrée et concentrée dans un naturel respect à ses deux principes. Je me suis lancée à la recherche d'une expression de pureté, d'ouverture et d'harmonie.
Des multiples possibles, apportés par la mobilité des deux têtes, dévoilent la subtilité de cette oeuvre. Le Yin et le Yang sont alors mis en action ; récepteur et émetteur, l'un devient l'autre chacun à son tour. Tout est mouvance et chaque instant possède son intensité. De tous ces possibles rayonnent équilibre, écoute, partage et véritable échange réciproque. "
A propos de l'artiste :
Brigitte Fournier-Valette est née en 1958 à Saint Maur des Fossés. De formation scientifique, en biologie, elle se lance dans les arts plastiques à la faculté de la Sorbonne. A l'école Duperré de Paris, elle découvre la pratique du moulage. Depuis sa maîtrise en arts plastiques, en 1982, elle n'a cessé de manipuler la terre avec tout le respect qu'elle mérite et d'enseigner en Lycée spécialisé en arts appliqués.
Passionnée par la danse, Brigitte Fournier-Valette modèle, sculpte et peint le mouvement et les couples avec énergie, en intimité profonde avec la matière. Chacune de ses oeuvres porte cette vitalité à la fois charnelle et minérale, charnelle et métallique.
Au début, dans les années 80 ,son travail fut très inspiré par celui du sculpteur espagnol Gargallo qui manipulait le métal en alliant les pleins et les vides.
En 1995, elle se tourne vers le dessin. Au pastel, à la pierre noire et à l'acrylique, elle déroule avec tendresse le thème du corps masculin. Cette « mâlitude » en grand format, traitée d'un geste vif, interpelle par sa force mêlée de fragilité. « Rythme noir » en 1999 et les « Sevillanas » en 2004 la voient renouer avec la danse, qu'elle dessine et sculpte, imprimant cette fois un optimisme qui ne l'a plus quittée. Depuis 2005 ses bustes d'Africaines et d'Africains reflètent l'âme du Continent Noir, élégante, digne et vraie. La fraternité interraciale est ainsi coulée dans le bronze. Quoique fort différente, l'oeuvre de Brigitte Fournier-Valette diffuse le même humanisme généreux que celles d'Ousmane Sow, d'Ernest Pignon-Ernest ou de Hassan Massoudy. L'énergie vitale et l'essence des individus animent toujours le fil conducteur dans sa création.
Une question semble être posée par cette artiste : avons- nous oublié que nous avons tous le même ADN ?
Vous pouvez découvrir les oeuvres de l'artiste sur http://brigittefourniervalette.com.